Il existe une multitude de solutions à mettre en place pour le recouvrement de vos impayés. Dès lors que vous avez clairement identifié la vision globale de votre situation, vous pouvez définir les moyens à allouer. 

Par ailleurs, l’une des conséquences concrètes de l’impact de la crise sanitaire du COVID sur l’activité économique est l’allongement des délais de paiement des entreprises. Donc des retards vis-à-vis des fournisseurs ou des sous-traitants, et des impayés.

Avant la crise du Covid, nous étions sur un délai de retard moyen de l’ordre de 11 jours. Au plus haut de la crise, ce délai est monté à 14 / 15 jours. Ces données étant variable selon le domaine d’activité (exemple dans le bâtiment où les retards de paiements sont bien supérieurs). Actuellement nous sommes plutôt en voie de réduction de ces délais.

Dois-je faire appel à un prestataire pour réaliser cette mission ou suis-je capable de la réaliser en interne ?

Tout d’abord, le meilleur des « prestataires » reste avant tout la bonne gestion interne de votre poste clients (relancer en temps et en heure ses clients / gérer efficacement les litiges / etc …). Veillez à disposer des ressources en interne afin d’optimiser l’organisation du suivi & de la relance de votre poste clients. Ceci permettra d’optimiser au mieux votre recouvrement, quelle que soit votre solution choisie en externalisation.

Dans un second temps renseignez-vous sur votre prestataire : quelles sont ses « solutions », ses tarifs, sa réactivité et les outils mis à disposition de l’entreprise. Un professionnel du recouvrement sera davantage en mesure de traiter des volumes importants et répondre à une situation difficile, tout en assurant un recouvrement personnalisé.

L’essentiel étant le temps ! Ce dernier jouant en défaveur de vos factures impayées. Au plus votre créance est ancienne, au plus vous risquez de ne pouvoir la recouvrer !

Dois-je investir dans des outils de recouvrement ? 

Vous pouvez vous reposer sur des processus dit « manuels » : envoi de campagnes de mails, envoi de courrier recommandé, suivi des données via des tableaux de bord, suivi de la balance, etc… 

Cependant, il existe également des outils de recouvrement qui permettent d’automatiser les suivis ou les envois de mails/courriers de relance (nous consulter pour toute demande d’information).

Comment définir le processus à appliquer au bon moment ? 

Nous vous conseillons de regrouper vos impayés par intervalle de retard et par montants moyens. Cela permettra de bien comprendre où cibler vos efforts.

En effet, en fonction du montant et du nombre de jours de retard, vous pouvez choisir une méthode plutôt qu’une autre (campagne de mailing, relance téléphonique, courrier pré contentieux ou encore mise en demeure). 

Délais à respecter ?

Les délais de paiement étaient relativement libres avant la loi dite de modernisation de l’économie (LME (https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000019283050) du 4 août 2008. Ce texte renforce les délais de paiement. Il s’agit là d’une transposition d’une directive européenne dans le droit français.

Par ailleurs, les contrôles de la DGCCRF se sont aussi renforcés pouvant amener à publier des listes de sociétés ne respectant pas la Loi LME (régulièrement des audits sont réalisés, notamment vis-à-vis des grandes entreprises). Des sanctions peuvent être prises par la DGCCRF et elles sont publiées pour montrer les mauvais comportements. Les bonnes attitudes sont aussi valorisées.

Ces mesures sont très efficaces face aux retards de paiement.

A SUIVRE ...